Tout est dans le titre. Réfléchissez un peu à cette évolution en deux siècles......
un petit résumé, ça fait un moment que le sujet me démange.
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La société évolue, les entreprises en font partie, elles sont le tissus qui permet à la société civile de vivre.
Revenons au 19ième siècle, le siècle des grandes évolutions industrielles.
Dans cette période qui s’est prolongée jusqu’en 1936, date à laquelle le milieu industriel à commencé son auto-destruction sous l’égide de la rose, destruction bien introduite par Léon Blum, tellement profondément qu’on en crève aujourd’hui.
On a vu dans toute l’Europe de l’ouest et le Nouveau Monde des patrons développer des entreprises, leurs entreprises, les faisant fructifier, créant des millions d’emploi à travers le monde. C’était un élan de développement.
Puis vint le "front populaire", un virage où la notion de « profit » s’empara des esprits, Léon Blum ensemença le bazard en France, cette notion de profit échappait aux ouvriers qui vivaient de peu, mais ne chômaient pas. Léon Blum leur a fait intégrer l’idée que l’on pouvait avoir sa part du gâteau. Idée noble certes, mais plein d’imprévus, des imprévus qui font notre quotidien : chômage, dépôts de bilan (ou plan social, appelez les comme vous voulez…)
Ainsi sont apparues les SA (sociétés anonymes), anonymes pour l’enseigne, il s’agit d’associations de patrons qui mettent en commun leurs avoirs et aussi leurs responsabilités, car les actionnaires des SA sont responsables financiers des SA.
Le système permet de se sortir des salaires et de porter frais et charges sur le dos de la société. Un peu simple mais c’est grosso-modo le principe.
Mais voila, le ver est déjà dans la pomme : le profit, l’échappatoire aux responsabilités personnelles manque aux homme que l’argent corromp, remède :
On a créé la SARL (Société à responsabilité limitée). Tout est dans le nom, >> responsabilité limitée à la hauteur des engagements financiers des associés. En résumé, en cas de faillite l’actionnaire perd son fric, mais pas de poursuite sur ses biens propres. c’est ty pas beau : on se sort de gros salaires, la société se tape les charges sociales, paie le resto (enfin pas tout), fournit la bagnole, etc, et, même la péripatéticienne recrutée pour faire signer les marchés passe en fais généraux….
Mais c’est pas assez, alors le poulain de Léon Blum, Mitterrand, la rose au poing (un peu comme Hervé Bazin la vipère), a trouvé mieux :
l’EURL et autres descendantes où le patron s’il ne commet pas de transactions relevant du pénal ne craint plus rien pour ses biens.
Ces évolutions ont complètement démoli le monde de l’entreprise, puis, en l’an 2000, pire encore, toujours sous l’égide de la rose,
Martine Aubry avec sa célèbre loi sur les 35 heures, démolit tout à son tour, elle démobilise les travailleurs, les dégoûte, ouvre la porte à la précarisation générale du travail. Je n’irai pas plus loin, nous avons tous dans nos familles des exemples de jeunes (ou des plus vieux) qui galèrent avec des emplois à temps « rognés » (les salaires aussi, on oublie de le dire).
Dans tout ça, que c’est-il passé en deux cents ans ?Très simple si on prend du recul, l’idéologie de gauche a fracassé le tissu industriel, professionnel, nous sommes passés
1 / D’une époque qui a pris fin en 1936, où les patrons dans un souci de gain certes (mais sans gains on ne fait rien), ces patrons n’ont cessé de tirer leurs entreprises vers le haut, créant chaque des emplois, c’était des entreprises en nom propres, des patrons à responsabilité TOTALE
Comme tous ces gens qui tout ont engagé jusqu’à leurs chemises :
André Citroën
Louis Renault
Marius Berliet
Les frères Peugeot
Daimler
Benz
Henri Ford aux USA
Bréguet pour l’aviation, actuellement Dassaut
Bouygues
Bernard Tapie
Et des milliers d’autres entreprises dont il ne reste bien souvent que le nom, ces gens là étaient des gens RESPONSABLES.
2/ Après 1936 la porte aux profits s’étant ouverte, les SA et SARL entrent en action.
A savoir que tous les patrons à part entière étaient bien évidemment représentés dans les assemblées qui votent les lois (Sénat et Assemblée nationale) Ainsi ceux chez qui la semence du vice financier et de la déresponsabilisation, a pris racine dans la tête, ont commencé à s’auto-protéger des foudres de la justice, à créer, à voter des systèmes qui leurs profitent ( n’est-ce pas là le début d’une prise d’intérêts illégale ? Mais personne n’osera creuser sur la légalité des députés juges et parties … ).
Ainsi, sont apparus moult textes déresponsabilisant les actionnaires, les désengageant professionnellement. L’irresponsabilité prend les commandes de beaucoup d’entreprises (heureusement pas toutes). Ainsi apparaîtront foison de faillites frauduleuse, d’escrocs, des descendants de Stavisky intronisés par Léon Blum fleurissent aux coins de toutes les rues.
Aujourd’hui, et concrètement dans les entreprises (des sociétés), à l’inverse
des patrons, qui, 150 ans plus tôt tiraient les entreprises vers le haut en générant des emplois, on assiste maintenant à un
phénomène inverse : Les entreprises se referment sur elles-même, licenciant à tour de bras.Concrètement et dans la pratique, pour améliorer leurs gains bien évidemment,
les actionnaires « re-structurent », font des « plans de sauvegarde de l’emploi » en licenciant du personnel pour s’assurer plus de recettes, plus de profits, fermant des sites, des agences bancaires, des agences postales, etc, etc.
Voila où nous en sommes arrivés.
Plus haut j’ai parlé de Bernard Tapie pour l’exemplarité de son cas. Il représente,
schématise la lutte de ces deux groupes, les patrons et les pseudos patron que sont les sociétés.
Si Bernard Tapie patron n’a cessé de croître, tirer son entreprise en nom propre
vers le haut en créant des emplois, il fut saisi, emprisonné même, bien liquidés, alors que le
Crédit Lyonnais (une bande d’escrocs associés), eux, bien que condamnés n’ont jamais rien payé, ses actionnaires continuent à profiter du système, encore et encore,
licenciant, liquidant sans cesse.
Il en est de même avec la
Société Générale qui n’a pas hésité à mouiller Pierre Bérégovoy dans ses magouilles immobilières.
Béré s’est flingué ( paraît-il ????). Et, la
Société Générale de son côté reste à l’aise dans ses bottes, pire elle investit le pognon français chez les assassins russes.Nous sommes allés encore plus loin, nous avons même franchi le cap de la dé-responsabilité pour entre dans
le n’importe quoi avec les « startup » et les « mini entreprises », « micro entreprises ». Des entreprises en nom propre « protégées » pour leur permettre de bouffer tout en bidouillant les statistiques de l’ANPE, devenue humoristiquement Pole emploi… (encore un euphémisme).
Ce sont des
pseudos artisans qu’on dispense de charges, en oubliant de leur dire que pour leur retraite il leur faudra aller à la soupe populaire, (c’est tout ce qui reste du Front Populaire).
Mieux maintenant nous vivons encore plus parasité : les associations loi 1901 (en réalité que reste-t-il de l'esprit de la loi 1901 ???)
Sa date 1901 certes, des associations qui sont restées à bonne utilisation pendant bien des décennies, les premières furent nobles, puis progressivement le pourcentage d’associations pourries a augmenté pour arriver à une véritable
saturation en 2022.
Des associations dont pour certaines les fonds collectés,
subventionnés souvent (payez mes sieurs les contribuables), des fonds qui ne vont pas souvent à leur destination, ils partent en resto, sauteries, p’tits fours, etc, quand ce n’est pas au profit d’un autre pays. (Pire l’état subventionne des « médecins sans frontières » alors qu’en France on manque de toubibs…. )
Mais me direz-vous, il existe bien un contrôle et une obligation. Effectivement d’après la loi 1901, les assos doivent fournir annuellement à la préfecture leurs comptes annuels. Oh pas un bilan, non, deux colonnes, recette et dépenses, mais pas de vérifications des justificatifs, non, non, surtout pas, même quand le préfet qui a le droit de vie ou de mort des associations de son département est mis au courant de magouilles et d’abus de biens sociaux. Non non, l’association, c’est « noble », ça mousse, gare à celui qui y touche !
Voili voila, juste une vue sur deux siècles de patronat, et pour résumer dire qu’il y a patrons et patrons, et que la politique a tout pourri en mettant en place des structures de profits impunis, non taxés.
Macron n'y changera rien, c'est certain.
Ce n'est pas grave me direz-vous, Mélanchon va nous arranger ça.....