Une explosion qui rappelle la catastrophe d'AZF à Toulouse, d'autant plus que la matière explosive est la même , du nitrate d'amomium.
La France suit cette affaire de très près, historiquement le Liban, fut créé par la France en 1920, il a été doté d'une constitution à la française tant qu'il fut sous concordat, ensuite il adopté sa propre constitution, qui au fil du temps ne lui a jamais apporté ni stabilité économique ni stabilité social, ni paix. Raison pour laquelle nous avons un droit de vue sur ce qu'il se passe chez eux, sans oublier notre coopération à leur développement qui nous coûte très cher. En argent et en hommes.
Rappelons le 2 octobre 1983 et les deux attentats, le premier fait 241 victimes parmi les troupes américaines, puis un second attentat dans les minutes suivantes où la France a perdu 58 parachutistes pour la majeure partie appartenant au 1er RCP , unité que j'ai à cœur pour l'avoir côtoyée au quotidien quelques années plus tôt. Ces deux attentats étaient les premiers du genre, les années ont passé, mais les terroristes copulent, on les a encore vu à l'oeuvre hier au Niger.
Malheureusement le Liban ne s'est toujours pas stabilisé, comme tous les pays "faibles" ses autorités se sont installées dans la corruption, d'où le coup de gueule bien justifié d'E. Makron devant une telle déroute, n'en déplaise à Facho-de-la-maison-blanche qui ferait mieux de fermer sa gueule.....
https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/liban/explosions-a-beyrouth/video-double-explosion-a-beyrouth-regardez-comment-l-onde-de-choc-a-ete-ressentie-dans-tout-le-pays_4068731.html
La déflagration a été dévastatrice, au centre de Beyrouth comme dans sa périphérie et à des kilomètres à la ronde. L'incendie, puis les explosions, survenus sur le port de la capitale libanaise mardi 4 août, ont ravagé la ville et ont été filmés par de nombreux habitants. En localisant ces vidéos, franceinfo a retracé cet accident majeur ressenti jusque dans les pays limitrophes du Liban.
Une catastrophe filmée de très près
Aux alentours de 18 heures ce soir-là, une première explosion et un épais panache de fumée émanant du port inquiètent les riverains. Ils sont alors nombreux à sortir leur téléphone pour filmer la scène. A moins de 700 mètres de là, deux habitants, presque voisins, captent la scène tour à tour. Ils observent les flammes s'intensifier derrière l'avenue Charles-Hélou, sans savoir que le feu menace un immense stock de nitrate d'ammonium entreposé sur le port.
Soudain, la cargaison, estimée à 2 750 tonnes de cette substance dangereuse, explose dans un vacarme retentissant. A 500 mètres des hangars, un automobiliste qui filmait l'incendie n'a pas le temps de se mettre à l'abri et immortalise malgré lui la déflagration. L'explosion est filmée depuis une terrasse de restaurant et un balcon d'appartement, situés respectivement à 1,1 et 1,5 kilomètre de l'épicentre. A cette distance, l'onde de choc est bien visible et traverse les quartiers de la ville en semant le chaos sur son passage.
Des dégâts signalés à plusieurs kilomètres
Alertés eux aussi par la colonne de fumée s'étirant depuis le port, des plaisanciers filment l'explosion depuis leur bateau, naviguant à plus de trois kilomètres du lieu du désastre. L'onde de choc met plus de 28 secondes pour frapper le village de Broumana, à 15 kilomètres à l'est de Beyrouth, comme le montre une vidéo du journaliste Timour Azhari.
Le cœur de Beyrouth est soufflé. Devant une pizzeria visiblement épargnée, un habitant capte la détresse qui s'est emparée des rues Gouraud et Arménie, situées à environ 600 mètres du port. Immeubles effondrés, voitures renversées, fenêtres brisées : dans un rayon de trois à quatre kilomètres, ce sont les mêmes dégâts que l'on déplore, comme à l'hôpital Rizk, où des soignants sont filmés au milieu des débris de verre et des plafonds gondolés. L'explosion, ressentie jusqu'en Syrie et à Chypre, à plus de 200 kilomètres de là, laisse un cratère béant au milieu de ce port fantomatique, où transite normalement la majorité des importations du pays.