:arrrive:
Belles images et beaux montages, juste une remarque : il est dommage que l'auteur présente sans différencier, des écureuils roux (européen) et des écureuils gris (américains) qui n'ont pas la même taille ni le même mode de vie, l'américain étant interdit en europe car immigré il contamine, combat et détruit notre écureuil indigène, exactement comme les immigrés à 2 pattes.
http://www.papysauvage.fr/diapos/ecureuils.pps
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1-Notre écureuil roux (les photos sont de moi)
http://www.papysauvage.fr/page41ecureuil.html
2-L'écrueil roux américainL'écureuil gris, invasif en Europe
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cureuil_gris
Wiki dixit :
L'écureuil gris tend à éradiquer l'écureuil roux et provoque d'importants dégâts en écorçant les arbres. L'écureuil gris a apporté un virus relativement bénin pour lui, mais fatal pour son cousin. Il détruit aussi l'habitat des écureuils roux. En 2009, on comptait 2,5 millions d'écureuils gris en Angleterre pour 160 000 roux.
Le suivi scientifique de transects, de 1977 à 2002, dans une hêtraie mélangée classée réserve naturelle depuis 1985 (Lady Wood Park), a montré qu'il a provoqué de gros dégâts, principalement sur les hêtres (surtout pour ceux dont le diamètre est compris entre 7,5 et 30 cm, pour lesquels 54 % des arbres présentaient des écorcements en 2002). Il attaque aussi – bien que moindrement – l'érable champêtre, le bouleau, le chêne, le tilleul, le frêne, etc.
Dans d'autres pays ou lieux, il écorce aussi des résineux.
L'écureuil gris n'attaque pas les arbres dépérissant comme le font d'autres animaux (dont le pic, qui y consomme des insectes xylophages), mais il semble curieusement rechercher les arbres les plus vigoureux, dont il mange le phloème et lèche la sève après les avoir écorcés.
La territorialité pourrait être une explication, mais pourquoi cette espèce ne fait-elle pas les mêmes dégâts en Amérique du Nord ? Il est possible que nous observions la naissance d'une « culture » propre à cette souche. L'écorcement pourrait avoir une origine alimentaire, car ce comportement a commencé avec la sécheresse de 1976. Peut-être un écureuil a-t-il trouvé par hasard ce moyen de survivre, en le transmettant aux autres. La sécheresse de 1976 a tué de nombreux arbres en Europe, mais elle a été suivie d'un regain de vitalité des jeunes arbres et pousses dans les trouées laissées par les arbres morts. Ces jeunes arbres riches en sève auraient pu entretenir ce comportement et quand le peuplement s'est refermé, les écureuils gris auraient conservé cette habitude.
L'écureuil gris déprécie les boisements commerciaux d'arbres et de fruits et parfois les cultures céréalières. Plus on attend, moins l'espèce sera contrôlable et plus son impact sera important sur la faune native, l'agriculture et la foresterie.
Ce caractère invasif préoccupe la Commission permanente de la Convention de Berne et d'autres experts qui se disent inquiets de l'absence de réaction de l'Italie. Elle a émis une recommandation en décembre 2005, incitant les autorités de la Vallée du Tessin à éradiquer les écureuils gris.
Le comportement de cet écureuil semble être une menace sérieuse pour la production de bois de hêtre en Angleterre, et cette espèce se répand dans le Nord de l'Italie, menaçant notamment les boisements de Suisse et de France. Dans les réserves naturelles et en forêt, il pourrait induire d'importantes perturbations de la biodiversité à la suite des modifications de composition spécifique et de l'importance du couvert arboré qu'il induit.
Le suivi scientifique de transects, de 1977 à 2002, dans une hêtraie mélangée classée réserve naturelle depuis 1985 (Lady Wood Park), a montré qu'il a provoqué de gros dégâts, principalement sur les hêtres (surtout pour ceux dont le diamètre est compris entre 7,5 et 30 cm, pour lesquels 54 % des arbres présentaient des écorcements en 2002). Il attaque aussi – bien que moindrement – l'érable champêtre, le bouleau, le chêne, le tilleul, le frêne, etc.
Dans d'autres pays ou lieux, il écorce aussi des résineux.
L'écureuil gris n'attaque pas les arbres dépérissant comme le font d'autres animaux (dont le pic, qui y consomme des insectes xylophages), mais il semble curieusement rechercher les arbres les plus vigoureux, dont il mange le phloème et lèche la sève après les avoir écorcés.
La territorialité pourrait être une explication, mais pourquoi cette espèce ne fait-elle pas les mêmes dégâts en Amérique du Nord ? Il est possible que nous observions la naissance d'une « culture » propre à cette souche. L'écorcement pourrait avoir une origine alimentaire, car ce comportement a commencé avec la sécheresse de 1976. Peut-être un écureuil a-t-il trouvé par hasard ce moyen de survivre, en le transmettant aux autres. La sécheresse de 1976 a tué de nombreux arbres en Europe, mais elle a été suivie d'un regain de vitalité des jeunes arbres et pousses dans les trouées laissées par les arbres morts. Ces jeunes arbres riches en sève auraient pu entretenir ce comportement et quand le peuplement s'est refermé, les écureuils gris auraient conservé cette habitude.
L'écureuil gris déprécie les boisements commerciaux d'arbres et de fruits et parfois les cultures céréalières. Plus on attend, moins l'espèce sera contrôlable et plus son impact sera important sur la faune native, l'agriculture et la foresterie.
Ce caractère invasif préoccupe la Commission permanente de la Convention de Berne et d'autres experts qui se disent inquiets de l'absence de réaction de l'Italie. Elle a émis une recommandation en décembre 2005, incitant les autorités de la Vallée du Tessin à éradiquer les écureuils gris.
Le comportement de cet écureuil semble être une menace sérieuse pour la production de bois de hêtre en Angleterre, et cette espèce se répand dans le Nord de l'Italie, menaçant notamment les boisements de Suisse et de France. Dans les réserves naturelles et en forêt, il pourrait induire d'importantes perturbations de la biodiversité à la suite des modifications de composition spécifique et de l'importance du couvert arboré qu'il induit.