Le 49.3, c'est quoi et où se situe-t-il ans la hiérarchie du droit ?

Ce 49.3, dans la bouche des gueulards, ignares pour la plupart, bornés pour les autres, au fond que représente-t-ils ? Un peu d'histoire de France.
L'article 49.3 de la constitution fut voulu par le gal De Gaulle lorsqu'il mit en place la constitution de 1958, la 5 ième république. 
Pourquoi cette nouvelle constitution? 
Revenons en arrière à la 3 ième, que Hitler et Pétain associés passèrent à la trappe, elle marchait tant bien que mal, mais valut quand même  la période trouble des années 30, dévaluations, 3 changements de monnaie, etc >>> donc instable. POINT.
En 1945 le G2G (De Gaulle) pour faire face aux dents longues des américains avaient des ambitions sur une France au plus bas de son histoire,G2G  s'empressa de reprendre la main en annonçant la 4 ième république dès 1946, une constitution ne s'écrit pas en 4 matins, il dut donc reprendre  la précédente, avec ses défauts bien évidemment. Celle ci a tenu le coup jusqu'en 1958 date où ce même G2G fit voter au suffrage universel la 5è république, celle d'aujourd'hui, qui montre des faiblesses certes, mais après 67 ans de bons et loyaux services, alors ne crachons pas dessus ! Un peu de respect pour ses défenseurs, et ne cédons pas à ceux qui veulent la fouler aux pieds, apportant plus d'importance à leur barrette de schitt.

Article 49 Version en vigueur du 05 octobre 1958 au 05 août 1995
Le Premier Ministre, aprés délibération du conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Si la motion de censure est rejetée, ses signataires ne peuvent en proposer une nouvelle au cours de la même session, sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous.

Le Premier Ministre peut, aprés délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un texte. Dans ce cas, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent.

Le Premier Ministre a la faculté de demander au Sénat l'approbation d'une déclaration de politique générale.

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Rappelons aussi que sous la 4 è les gouvernements sautaient, que la chambre était dissoute tous les mois, réélue par les grands électeurs et non pas le peuple comme aujourd'hui. G2G a voulu trouver une porte de sortie à ce système de démolissions : il a introduit, entre autre ce fameux article 49.3 qui permet à un gouvernement de faire voter la confiance par l'assemblée (donc du peuple) pour pouvoir passer en force une loi jugée indispensable, c'est le cas aujourd'hui, car si la loi sur les retraites est impopulaire, elle s'impose de façon comptable, mais la comptabilité et les idiots ne font pas bon ménage.
C'est ce qui dérange, mais fait dans le respect du droit, sur le fond comme sur la forme. 
Sur le fond, la volonté est celle du gouvernement, prévue, légal, donc rien à obtenir. 
Sur la forme (la procédure) le conseil constitutionnel vérifie, ne trouvera rien, c'est certain, les casseurs en sont conscients.

Alors ils s'attaquent à la constitution, réclament le retrait de cet article 49 et suivants.... ils se prennent tous pour des DE Gaulle ! C'est leur souci, mais ils commencent à nous les briser, menu! Ils voudraient revenir au bordel de la rue, qui a régné sous les 3è et 4 ème républiques.....
Même si Macron déconne, est-ce une raison pour vouloir saper notre identité nationale, notre constitution, car nous serions très longtemps avant d'en remettre une sur pied, vu les aigles dont nous disposons en politique c'est certain.
Rappelons qu'un état qui n'a pas de constitution n'existe pas, n'a pas de valeur juridique donc sociale.