Pourquoi la pagaille pour les retraites: des rats rongent le système, à commencer par BlackRock

Édifiant, alors que les petits retraités sont les oubliés de l'actualité, le pognon des retraites, depuis toujours cannibalisé,  fait encore plus d'envieux 
Source l'OBS
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BlackRock, le géant américain soupçonné de s’immiscer dans la réforme des retraites
  « L’ombre noire de BlackRock plane sur la réforme des retraites ». Dans un tweet du 18 décembre, la CGT Tui France a bien résumé les inquiétudes de certains acteurs sociaux. Depuis plusieurs semaines, le nom de BlackRock a souvent été évoqué. La société américaine de gestion d’actifs est soupçonnée d’avoir cherché à influencer la réforme du système des retraites portée par le Premier ministre Edouard Philippe. Si le géant nie toute volonté de s’immiscer, la polémique n’en finit pourtant pas d’enfler, particulièrement sur les réseaux sociaux. « L’Obs » fait le point.

1. Blackrock, qu’est-ce que c’est exactement ?
BlackRock est la plus grosse société de gestion d’actifs financiers au monde. Fondée en 1988 notamment par Laurence « Larry » Fink, qui la dirige encore aujourd’hui, elle gère près de 7 000 milliards de dollars d’actifs à travers les différents continents.

Sur son site internet, le géant américain affirme offrir « des solutions facilitant l’investissement de la clientèle privée et institutionnelle dans une large gamme d’actifs tels que des entreprises, des obligations d’Etat et des projets de financement».

BlackRock est présent en France depuis 2006. La filiale compte 60 employés en France et gère « environ 27,4 milliards d’euros pour le compte de clients français : des compagnies d’assurance, des caisses de retraite, des institutions officielles, des entreprises, des banques traditionnelles et digitales ainsi que des fonds de dotation », toujours selon son site internet.
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Larry Fink, l’homme qui valait 5 400 milliards de dollars
Elle possède des actions de la moitié des entreprises du CAC40 : BNP Paribas, Société générale, Vinci, Sanofi, Total…

A la tête de cette filiale française, on trouve Jean-François Cirelli, connu notamment pour avoir été le conseiller économique de Jacques Chirac à l’Elysée. Il a également été vice-président et directeur général délégué de GDF SUEZ, puis cadre dirigeant du groupe Engie, ainsi que président-directeur général de Gaz de France de 2004 à 2008.

Selon le site Les Jours, le groupe français de BlackRock n’est par ailleurs pas enregistré dans le registre des lobbies de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), seule sa filiale britannique y apparaissant, filiale qui interviendrait peu en France.

2. Que reproche-t-on à BlackRock ?
Le géant des actifs est soupçonné de chercher à influencer le gouvernement français dans l’élaboration de la réforme des retraites. Son but supposé : imposé dans le système français la retraite par capitalisation, plutôt que la retraite par répartition qui prime aujourd’hui.
Depuis plusieurs années, BlackRock n’a en effet jamais caché son intérêt sur l’épargne des Français, en l’orientant notamment vers l’épargne retraite. Intérêt manifesté notamment dans une note à destination du gouvernement français datant de juin 2019. Dans ce document cité par Mediapart, BlackRock se désole du peu d’usage des Français de l’épargne retraite : « Fin 2017, seuls 130 milliards d’euros avaient été collectés dans ces produits [d’épargne retraite], ce qui est décevant par rapport à l’épargne déposée en liquidités (1 500 milliards d’euros), les produits d’assurance-vie en euros (1 600 milliards d’euros) ou les investissements directs/indirects en actifs non financiers (plus de 7 600 milliards d’euros) », relève cette note.

BlackRock se réjouit cependant du vote de la loi Pacte, que Mediapart décrit comme le premier pas vers l’installation de la capitalisation en France. La société américaine salue notamment les allègements fiscaux pour les cotisations versées. Et pour s’assurer que le gouvernement continue sur cette voie, BlackRock n’a pas hésité à lui signifier quelques « recommandations », « indispensables pour réussir la réforme des retraites ». Parmi elles, on trouve notamment l’idée « d’imposer à terme la mise en place des dispositifs d’épargne-retraite de type auto-enrolment (adhésion automatique).

Epargne retraite : ce qui change avec la loi Pacte
Le député LR Olivier Marleix est monté au créneau le 11 décembre dernier à l’Assemblée nationale : « Depuis un mois, votre gouvernement a autorisé le géant des fonds de pension américain à collecter directement la retraite privée des Français. Si la réforme va à son terme, les affaires de BlackRock prendront donc un formidable essor en France », a-t-il déclaré dans l’hémicycle.

Notre gouvernement nous annonce que cette réforme est censé faire table rase des régimes spéciaux .
Or il faut savoir que tous les embauchés à la SNCF depuis 2017 ne le sont pas sous le même régime que les agents embauchés avant mais sous couvert de sociétés privés au régime du privé ET qu'on propose à ces gens là de cotiser pour leur retraite sur des fonds privés via le groupe d'assurance Alliance.
Donc quand la propagande dit que les cheminots font grève pour garder leur régime spéciaux c'est entièrement FAUX.
Et on apprend que depuis il ne s'agit plus de supprimer TOUS les régimes spéciaux MAIS que la police , l'armée , la RATP , les profs et autres hauts fonctionnaires garderaient les avantages de leur régimes spéciaux DONC FOUTAGE DE GUEULE

:9099:
Je pense qu'on est pas rentré dans la merde entièrement, mais ça ne va pas tarder.

Gadoudal, tu sais que je ne vais prendre la défense de cette chienlit, ne prends pas mon propos dans ce sens, il y a un bémol, on ne peut pas tout chambouler d'un seul coup, il faudra y aller bouts par bouts, secteur par secteur, la SNCF est un gros morceau qui brille au niveau des avantages, avec ça ce sont plus des professionnels de la manif et de la grève que du travail. Ils sont pénibilisés en se levant. Maintenant ils deviennent pénibles.
Leurs nouvelles  embauches ne se font plus pas comme employés de la SNCF, mais comme contractuel, juste pour qu'ils n'aient pas le statut SNCF. donc perte des avantages de la SNCF. La poste, les télécoms, la DDE, l'EDF  pratiquent cette méthode depuis plusieurs décennies, faisant disparaître les fonctionnaires afin de faire cesser leurs avantages. C'est clair, 
Le système qui  en lui me semble normal, il ne doit pas y avoir 2 catégories de français, les avantagés  qui partent en retraite après 50000 heures maxi et les oubliés du privé qui dé passent les 90000 heures de cotisation, partent entre 5 et 10 ans plus tard, autant d'années de vie en retraite en moins, sans parler de ceux qui sont HS.
Or en ce moment, on cherche à passer les SNCF en oubliés, mais on a déjà oublié les autres oubliés de toujours. 
Si les manifs avaient un sens, les gueulards réclameraient une revalorisation des retraites de moins de 2000€. Or c'est l'inverse qui se passe. 
On parle que des conducteurs, de TGV, des gars payés 4000 euros, pour tenir un volant qui ne conduit pas, même qu'on les oblige à serre la main une fois par minute pour pas qu'ils s'endorment...... Avec ça ils réclament la pénibilité ???? 
IL y a deux aspects : non pas la disparition des régimes spéciaux mais la disparition des avantages liés aux services spéciaux, ça fait une sacrée différence.
Enfin, ce qui oublié, la revalorisation des retraites du privé, là on le balbutie à peine... 
Donc c'est pas demain la veille que les cheminots soient payés à la juste appréciation de leur glandouillage et les maçons, couvreurs , terrassiers, agriculteurs payés en rapport avec leur pénibilité et temps adapté. Là c'est pas demain la veille. Ne voit-on pas maintenant  les enseignant manifester pour la pénibilité, réclamer cette pénibilité, accourci à la soupe car elle serait bonne. Franchement faut qu'ils arrêtent de se foutre de la gueule du gars qui crève 5 ans après son départ en retraite avec 43 ans de cotisation et une moyenne de 50 heures pour certains, cassé de partout, usé.
Quand à l’amalgame fait par les journalopes qui se gavent de cette foire d'empoigne,  "tous les régimes spéciaux", c'est faux et pas spécialement automatique. 
Moi je hurle lorsqu'on supprime le RSI : C'est la  seule retraite qui ait augmenté un peu depuis 2013 (et les fonctionnaires bien sur).
Donc pour reprendre ce que dit Kayok, nous ne sommes pas sortis de la M..... !

On voit bein qu'on est pas sortie de la merde puisqu'au départ on nous annonçait la FIN des régimes spéciaux de TOUS les régimes spéciaux.
Et depuis que ça manifestent de partout enfin SURTOUT ceux qui ça devait concerner VOLTE FACE, la police ,l'administration , les profs, l'armée ont obtenu le maintien de leur régime.
DONC on va se retrouver dans un bordel pas possible avec des régimes par points pour le privé qui verra la pension en nette diminution et qui obligera ceux qui voudront une retraite décente à capitaliser sur des fonds de pensions privés et donc d'engraisser les banques et les assurances.
SI on voulait faire simple il fallait tout mettre à plat et de dire pour une carrière complète (42 ans de cotisations) une pension de 2000 euros pour TOUT LE MONDE y compris les politiques et autres.
Pour les femmes tenir compte des enfants et des carrières hachées et pour tout celles et ceux qui travaillent par n'importe quelle températures , dehors , les 3x8 , de nuit , travailleurs du batiment etc un compte pénibilité qui les ferait partir plus tôt en retraite.

Les régimes spéciaux, c'est un écran de fumée pour occuper l'opinion publique, il faut entrer dans le détail de toutes les catégories et non pas les dresser les unes contre les autres.
Ça ne peut pas se faire par la baguette magique, d'autant plus que les syndicats ne jouent que au blocage, et non pas aux vraies discutions constructives. 
Pour eux, uniquement du "pourvou qué ça doure".
Aussi et surtout, ils ne parlent que des retraites à venir, ils ne parlent pas de ceux qui sont déjà en retraite, déjà défavorisés, déjà plumés bien qu'ayant travaillé beaucoup plus qu'on ne travaille aujourd'hui. 
Pour qu'un SNCF actuel fasse le même nombre d'heure que moi, au train où ils vont, il faut qu'il travaille jusqu'à 75 ans. Voila le souci. Donner du lest c'est facile mais remettre des gens au boulot, c'est une autre affaire

Un exemple de "détail",  il  quand même de la bile à se faire