La réalité sur les "privilégiés" du papy boom

Enfin quelqu'un qui le dit clairement. Et encore dans son calcul il n'a pas pris en compte les heures supplémentaires, il n'a pris que la moyenne horaire courante,  pourtant on a bel et bien fait et cotisé les heures supplémentaires, souvent bien au delà des 54 heures..... Si on considère son calcul, pour travailler autant que nous, les jeunes doivent penser qu'ils seront en retraite à 67 ans minimum.....(l'Allemagne en parle déjà à son peuple, au moins eux, ils sont plus francs que les français)

Hé oui, la réalité n'a rien à voir avec ce que les gens disent ou pensent aujourd'hui. Seuls ceux qui ont vécu  à cette époque peuvent en parler sans mentir, traverser la rue tête haute et non pas comme un profiteur, un "nanti"  dont les journalopes dressent chaque jour le portrait.  
Toutes les générations qui suivent gobent le mensonge diffusé à tout va par les merdias, tout en réclamant du loisir. Nos loisirs ? Semaine finie, notre loisir, c'était un bon dodo, pas besoin de cachets. Aujourd'hui, il leur faut du footing (ou autre) tous les soirs pour avoir envie de dormir ou alors des cachetons ...(Excluons de cette dernière catégorie les agriculteurs qui pour beaucoup sont restés à ce rythme)

:super:

http://www.papysauvage.fr/diapos/veritesurlaretraite.pps

Hé oui; le bourrage de crane qui tend à décrédibiliser  les anciens, vis à vis de leur longueur de travail.

Personnellement je ne me sent nullement coupable, vis à vis de la jeune génération.
Rentré dans le monde du travail à 14 ans et 1/2, de suite au près le certoche, car assis sur un bac d'école n'était vraiment pas pour moi et avais besoin de temps à autres de me dégourdir les jambes, ce qui n'était pas de l'avis de mes différents instits.
Comme apprenti peinture, je bossais 8h/j compris le samedi, sauf les samedis ou il y avait un math de Rugby du Tournoi, que l'on écoutez religieusement à la radio, puis ensuite à la TV, quand elle est arrivée.
En suite après les 3 ans d'apprentissage et mon CAP en poche je suis allé travailler dans de gros chantiers et ce comme "tacheron", c'est à dire, au rendement, plus tu en fais plus tu gagne, système qui a disparu des suites des grèves de 68. C'est à dire que je me tapais les 10/12 h de moyenne par jour. Je ne m'en pleignais pas puisque c'est ce que j'avais choisi.
Lorsque mes filles sont arrivées en age de rentrer à l'école, j'ai stopé ce genre de travail pour me reconvertir comme métreur en peinture, après avoir fais des cours du soir ou la maison et ensuite j'ai continué d'évoluer dans ce genre de branche à responsabilité, Métreur et Technico-commercial, mais le tout en conservant mon rythme de travail entre 50/60h par semaines jusque en 2004 .
J'ai arrêté à 59 ans en passant juste avec la loi "des longues carrières. J'ai pris dès que j'ai eu droit et ne le regrette pas, car j'estime que j'ai suffisamment donné. Donc 44 ans d'activité (pleines).

Maintenant, que quelqu'un vienne me faire réflexion sur le prix de ma retraite, je pense qu'il aura tout compris.

Oh oui, le travail à la tâche, j'ai connu aussi, c'est bien dommage que ce soit disparu, au moins c'était clair, payé au boulot fourni, point barre.
Moi non plus je ne regrette pas, on peut se regarder dans une glace, 43 ans actifs, sans compter les années où on m'a payer chez moi car devenu trop gênant et trop dangereux parce que j'en avais trop découvert. Créé deux entreprises, à une époque je pouvais dire que j'avais la plus grosse entreprise de menuiserie du département, les déplacements les chantiers, les magasins avec des dates de réceptions pénalisées, toujours des responsabilités où on ne compte pas les heures c'est vrai qu'après ça on a pas beaucoup envie de se faire donner des leçons par des kékés!

Si on rajoute au calcul les heures supplémentaires que le gars n'a pas prises en compte, nos actuels accrocs du smartphone devront aller jusqu'à 70 ans... Nous ne serons plus là pour voir ça mais ça risque d’être coton : le peuple français sera rendu à la pauvreté type Inde à l'heure actuelle.

Oui Michel, tu es comme moi, quand allais cherchez la paye tu ne tounais pas la tête ou regardais tes chaussures. Tu n'avais pas honte.