Langue française. Coup de gueule d'une journaliste " helvétiquement citoyennarisée"

Voila une journaliste suisse qui défend la langue française quand les français la démolissent  (sujet d'actualité)

Ça va bien amuser Patoune
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Rédigée par une journaliste suisse ( francophone ),

Cette petite pièce d' anthologie vous est transmise, amis français . . .                                                
 La chronique de Martina Chyba, journaliste et productrice à la RT

Désolée je ne peux pas m’en empêcher. Je craaaque. Amatrice inconditionnelle de la novlangue pédante, bureaucratique et poli­tiquement correcte, je me dois de partager les dernières découvertes.
Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on les appelle les campings parce que ça suscite instantanément dans l’esprit des gens l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de Robert et Ginette à l’apéro avec casquette Ricard et claquettes Adidas..
Donc les professionnels de la branche demandent que l’on dise désormais «hôtellerie en plein air». Haha. J’ai aussi appris que je n’étais pas petite mais «de taille modeste» et qu’un nain était une «personne à verticalité contrariée». Si, si.

Mais rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre reste le milieu scolaire et ses pédagos à gogo.
J’étais déjà tombée de ma chaise pendant une soirée de parents quand la maîtresse a écrit sur le tableau que nos enfants allaient apprendre à manier «l’outil scripteur» au lieu de tenir un crayon. Je me suis habituée au fait que les rédactions sont des «productions écrites», les courses d’école des «sorties de cohésion» et les élèves en difficulté ou handicapés des «élèves à besoins éducatifs spécifiques». Mais cette année, sans discussion aucune, la mention très bien est attribuée au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du collège. Z’êtes prêts? Allons-y.

Donc, demain l’élève n’apprendra plus à écrire mais à «maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres». Il n’y aura plus de dictée mais une «vigilance orthographique». Quand un élève aura un problème on tentera une «remédiation».

Mais curieusement le meilleur est pour la gym… oups pardon! pour l’EPS (Education physique et sportive). Attention, on s’accroche : courir c’est «créer de la vitesse» nager en piscine c’est «se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête» et le badminton est une «activité duelle médiée par un volant». Ah! c’est du sportif, j’avais prévenu, Les précieuses ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de jeune félidé (je n’ose pas dire du pipi de minet).

Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie : la «personne en cessation d’intelligence» autrement dit, le con.

Signé Martina Chyba, parent d’élève. Ah non, re-pardon… Martina Chyba, «génitrice d’apprenant».

Délectable !

Mais quelle tristesse en effet .
Un constat s'impose , parmi les dirigeants il y a un sacré paquet de personnes qui doivent faire la fortune de leur psy

J'avais déjà eu les cheveux qui se dressaient sur ma petite noix de coco quand j'ai appris que puisque les élèvent sont nuls en français, orthographe , conjugaison , au lieu de leur demander un petit effort pourquoi ne pas les autoriser à écrire phonétiquement  !
Aussitôt pensé aussitôt appliqué , c'est ainsi qu'une nouvelle génération de cancres est devenue d'un claquement de doigts bons élèves et tant pis si en les lisant , même comme ça on arrive pas à comprendre

Au fait , si le masculin est bien Suisse , le féminin c'est Suissesse , mais sans rancune puisque les profs de France ne le savent pas

C'est ce qu'en politique on connaît sou le nom de "nivellement bar la base" , Jacques Toubon, bien oublié doit ne plus en croire ses yeux.

Une autre

L'orthographe, une réforme dans le vent !... où l'étymologie d'incompétent prend du sens !!!

Exemple prenons le mot "Analphabète".

Il est issu des deux premières lettres grecques "Alpha" et "Beta" précédées du préfixe privatif "an" , dont le sens originel: qui ne connaît pas les lettres et donc ne peux ni lire ni écrire.

Mais si on doit bientôt écrire "analfabète" voilà qui change tout.
Il faut revoir son étymologie et son sens.
Je propose donc mot composé de l'ancien français:

-Anal: qui a rapport à l'anus

-Fa: quatrième note de la gamme

-Bête: personne un peu sotte

Le nouveau sens en découle naturellement:

Analfabète = Crétin qui fait de la musique avec son cul


... Ce qui en fait un synonyme "d'unconpétant" !!

Une autre remarque, on a pas fini d'en voir,

comparaison  :
"je suis sûr ta soeur, elle va bien"

Enlevons l'accent circonflexe, faut être circonspect (non non, j'ai pas dis circoncis       )

"je suis sur ta soeur, elle va bien"

Comme tu le dis Caneton , c'est le nivellement par le bas , remarque , c'est dans tous les domaines , raison pour laquelle le plongeon est définitif

Quand j'étais gamine mon cousin Louis de Paris me demandait de lui écrire de longues lettres , quelle honte quand il me les renvoyait corrigées en rouge

J'ai toujours eu en mémoire un exemple qui pouvait avoir de graves conséquences ou la virgule y était la vedette

Sur l'échafaud , au dernier moment le bourreau reçoit ce petit mot

" Tuez , pas innocent "  ou  " Tuez pas , innocent "

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