Petit rappel / source Wikipédia
Autres noms
Foch (1963)
São Paulo (2000
Type
Porte-avions
Classe
Clemenceau
HistoireA servi dans
- Marine nationale
- Marine brésilienne
Chantier naval
Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire
Commandé
1955
Quille posée
15 novembre 1957
Lancement
23 juillet 1960
Armé
15 juillet 1963
Statut
Désarmé le 22 novembre 2018
Équipage
2 200 marins dont 650 pour le groupe aérien
Caractéristiques techniquesLongueur
265 m
Maître-bau
51,20 m
Tirant d'eau
9 m
Déplacement
24 200 tonnes (32 800 en pleine charge)
Propulsion
6 chaudières, 8 turbines GEC Alsthom (2 HP; 4MP; 2 BP), 2 hélices
Puissance
126 000 ch (92 640 kW)
Vitesse
32,2 nœuds
Caractéristiques militairesArmement
8 canons de 100 mm AA Mle 53 à l'origine; dans les années 1987, 4 remplacés par 2 SACP Crotale EDIR systems, avec 52 missiles ; 5 mitrailleuses 12,7 mm.
Électronique
1 centrale de navigation inertielle à cardans MiniCIN Safran Electronics & Defense
Rayon d'action
7 500 nautiques à 18 nds.
Aéronefs
40 aéronefs avions et hélicoptères
HistoireLe projet de statut naval établi par l’état-major général en 1949 demande 4 porte-avions de 20 000 tonnes pour en avoir 2 disponibles en permanence. Dans sa séance du 22 août 1949, le Conseil supérieur de la Marine est encore plus ambitieux : discutant le projet de statut naval, il demande 6 porte-avions d’escadre.
Le 15 juillet 1952, il en réclame encore 5 dont 2 pour l’Union française (non mis à la disposition de l’OTAN). D’après le MRC 12, document final de la Conférence de Lisbonne de 1952, la France devrait mettre à la disposition de l’OTAN un porte-avions au jour J, deux à J+30, trois à J+180.
Mais, dès 1953, la Marine doit réviser ses ambitions à la baisse, avec un objectif de trois porte-avions
Le PA 54 Clemenceau, inscrit au budget de 1953, est mis sur cale en novembre 1955 ; le PA 55 Foch, inscrit au budget de 1955, est mis sur cale en février 19573. Entre 1980 et 1981, il subit une IPER qui le dote d'un système d'exploitation navale des informations tactiques, d'une centrale à inertie pour recalage de la plate-forme des avions avant le catapultage, de soutes à missiles pour missiles AM-39 Exocet et l'arme nucléaire tactique. Il peut ainsi accueillir 4 ou 5 AN-52 puis le missile ASMP.
Principales opérationsEn 1966, le Foch a participé, avec la Force Alfa, à la première campagne d'expérimentations nucléaires dans le Pacifique.
En 1977 (date à vérifier le Foch était en Mer Rouge à partir de juin 1977, relève du Clemenceau, et est rentré à Toulon avant Noël 1977), le Foch a été présent en mer Rouge pour la protection de l'accession à l'indépendance de Djibouti durant l'opération Saphir II.
En 1983, il a participé au soutien du contingent français déployé au Liban dans le cadre des missions Olifant.
De 1993 à 1999, il a été engagé régulièrement dans les opérations Balbuzard, Salamandre, et Trident dans l'Adriatique lors de l'engagement français en ex-Yougoslavie dans le cadre de la FORPRONU, de la SFOR, et de la KFOR. Il a assuré la sécurité des éléments français au sol, et effectué des frappes aériennes sous le commandement de l'ONU et de l'OTAN.
CaractéristiquesParc aérien
Six Dassault Super Étendard et deux Étendard IVM à bord du Foch (R99) au large du Liban en janvier 1983.
Installations du pont d'envol :
pont d'envol (axial) : 257 × 35 m (47 m hors tout), épaisseur 45 mm
piste oblique orientée à 8° sur bâbord : 165 m × 29,5 m
hangar : 180 m × 24 m
ascenseurs : 1 axial et 1 latéral : 16 m × 11 m, capacité 15 000 kg, translation en 9 secondes
brins d'arrêt : 4
catapultes à vapeur : 2 de 50 m du type britannique BS4 (Mitchell-Brown)
carburéacteur : capacité de 1 800 m3
essence : 110 ou 400 m3
munitions : 3 000 m3
Environ 40 aéronefs à partir des années 1980 lorsqu'il était dans la Marine nationale :
15 Dassault Super-Étendard
4 Dassault Étendard IVP
8 Crusader F-8E (FN) puis F-8P
8 Breguet Alizé
2 hélicoptères Eurocopter Dauphin (Pedro)
2 hélicoptères Super Frelon
Lors de son service dans la marine brésilienne :
3 Douglas A-4 Skyhawk
9 Sikorsky SH-3 Sea King
Électronique
Navigation :
1 centrale de navigation inertielle à cardans MiniCIN créée par Sagem.
1 × DRBV-23B radar de veille air (bande D)
1 × DRBV-50 radar de veille combiné basse altitude et surface (remplacé ensuite par un DRBV-15) (bande E/F)
1 × NRBA-50 radar d'appontage
1 × DRBI-10 radar de veille tri-dimensionnelle
plusieurs radars de conduite de tir DRBC-31 (remplacés par des DRBC-32C)
DRBN-34 radar de navigation
Système d'aide au commandement AIDCOMER
Transmissions par satellite Syracuse I et Inmarsat
Système de combat SENIT 2
Contre-mesures :
2 lances-leurres CSEE Sagaie
Détecteur de radar ARBR 17
Brouilleur de radars ARBR 33